Carnet de bord

Bref, j’ai fait le Col de Braus à moto

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Y’a des matins comme ça où tu te lèves du mauvais pied. Rien ne va, les traits sont tirés et l’humeur est maussade. Mon remède à moi pour lutter contre la morosité c’est d’aller rouler un peu. Après c’est vrai que t’as pas toujours la journée devant toi pour te détendre… Un des atouts de la Côte d’Azur, excepté son micro climat, c’est d’offrir rapidement aux motards des routes propices à l’escapade à moto.

Si les Italiens disposent du magnifique Col du Stelvio dans les Alpes orientales centrales pour amateurs de sensations fortes, ou si les Suisses peuvent s’amuser sur les virages en épingle du Col de la Furka rendu célèbre par l’agent 007 dans Goldfinger, les Azuréens arpentent notamment les sympathiques lacets du Col de Braus. Vous l’aurez compris, me voilà parti en route vers les Alpes françaises du sud entre l’Escarène et Sospel avec pour objectif de retrouver le smile. Un gros coup de gazzz et ma CB 1100 arrive dans un joli village de l’arrière pays niçois, l’Escarène, situé à mi-chemin entre la méditerranée et le parc National du Mercantour. Le sourire revient, le pilote commence à se relaxer d’autant que c’est le point de départ du Col de Braus

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L’ascension se fait sur +10 kms avec un dénivelé moyen de +6% et un maxi à 15%. La montée est progressive avec une entame cool sans plus. En revanche, la seconde partie du Col de Braus réserve un superbe panorama et des épingles comme on aime. Ma Honda enquille les virolos avec enthousiasme comme son pilote. Adieu morosité.

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Le sommet se situe à peine à un peu plus de 1.000 mètres mais cette ascension donne du bonheur en barre.

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Après l’effort le réconfort, une petite mousse bien méritée Chez Toine, la buvette du sommet et ses jolis parasols Miko. Pour rappel, un vrai motard ménage toujours sa monture et aussi son pilote.

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Le plein de vitamines effectué, je coupe par la route escarpée de la crête du Mont Auri pour rentrer sur Nice. Je déteste reprendre la même route en sens inverse. Toujours plus sympa de réaliser une boucle. La CB 1100 sait même faire un peu de tout terrain.

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Ce chemin du retour me fait traverser Lucéram, un village médiéval fortifié bâti sur un éperon rocheux. Je ne fais pas le stop pour l’avoir déjà fait par le passé mais la visite vaut le détour.
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Voilà, je rentre sur Nice avec un grand sourire. Cette balade a changé le cours d’une journée mal entamée. Bref, j’ai fait le Col de Braus à moto.

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