Carnet de bord

Un Rêve d’Islande : nos premiers pas en terre de glace et de feu

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Nous y sommes !

Après 24 heures de trajet jusqu’au Danemark, et près de trois jours sur le Ferry avec un temps à faire pâlir un manchot, nous débarquons à Seyðisfjörður, nous sommes mardi matin, 9 heures.

Le temps de déballer les affaires et nous voilà sur le chemin du cercle polaire, où nous empruntons nos premières Gravel Roads, ces pistes très roulantes.

Les paysages sont absolument magnifiques et le climat clément au vu des prévisions météo que nous avions eues.

Après cette belle première journée de découvertes, nous arrivons à Kópasker, au Nord-Est de l’Islande,  un village de pêcheurs qui semble être situé au bout du monde.

En route pour le volcan D’Askja

Le lendemain nous partons en direction du merveilleux volcan d’Askja. Pour le début du tracé nous empruntons une Gravel Road pour rejoindre la route No1 puis, après avoir fait le plein des véhicules et des jerrycans, car nous ne verrons pas la civilisation pendant deux jours et près de 400km, nous attaquons les choses sérieuses : direction les Highlands Islandais.

Pour aller à Askja, deux possibilités : emprunter la F88 ou la F905 / 910, nous choisissons la dernière pour son côté plus sinueux et nous avons bien fait !

Quel décor incroyable, on se croirait sur la lune ! Du sable à la roche volcanique, un paysage où les cosmonautes Américains s’exercent à leurs futurs voyages dans l’espace et nous comprenons facilement pourquoi.

Puis nous sommes confrontés à nos premiers passages à gué, autant vous dire que Marc s’est vite senti à l’aise. 😉

Nous avons dormi au refuge de Dreki, l’accueil y est super, et nous y avons rencontré des motards Hollandais avec qui nous avons partagé nos expériences, photos et saucissons…

 

Le lendemain arrive le jour que je redoute le plus du voyage : le passage par la fameuse F910 (la partie basse par Holuhraun), un itinéraire qui est très envié mais dont les conditions climatiques ne permettent que très rarement son emprunt. Une vallée quasiment inondée la plupart du temps, des passages rocailleux et du sable volcanique. Toutes les conditions sont réunies pour accomplir l’impossible… Seul le temps n’est pas de la partie, la pluie et la neige nous accompagnent mais ça rend l’aventure encore plus excitante !

Finalement le passage d’Holuhraun est sec, et nous arrivons sans trop d’encombre au refuge de Nýidalur (avec un petit problème d’embrayage sur ma 990, qui j’espère est résolu).

Ce soir nous sommes seuls dans le refuge et à l’heure où je vous parle les fringues sont en train de sécher et nous avons pris un peu de Génépi pour nous réchauffer !

Rouler dans du sable était une première pour moi, et bien que j’ai regardé quelques vidéos qui expliquaient grossièrement comment faire, rien de tel qu’une expérience de terrain pour comprendre.

Après des débuts timides j’ai bien assimilé qu’il fallait « souder » : dès que l’avant va où il veut, un gros coup de gaz pour faire suivre l’arrière et bien sûr oublier de mettre de l’angle car avec des motos comme les nôtres, elles auront vite fait de finir par terre ! Après pour les pilotes pro je ne sais pas. 😉

Demain nous partirons en direction de Reykjavik, la capitale Islandaise. Nous continuerons donc sur la F26 où le reste de l’aventure nous attend.

Il neige à gros flocons, le paysage commence à blanchir… Arriverons nous jusqu’à Reykjavik ?!

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