hors-piste-moto-enduro

Hello à tous, 

Pour ce nouvel article on va continuer encore un peu sur le thème de l’enduro.
J’ai pensé que te raconter l’organisation et le déroulement d’une journée enduro “type” pourrait t’intéresser 😉 (en l’occurrence ma dernière journée avant le confinement v2.0). 

Sache néanmoins que les sorties en enduro ne sont pas obligatoirement à prévoir à la journée, 2 ou 3h peuvent être largement suffisantes en sortant proche de chez toi, selon le temps dont tu disposes et ton niveau.

Journée enduro : les préparatifs

On choisit avec les copains une date et un lieu où partir rouler

Nous avons décidé d’aller au domaine de Sigalou dans le Var :
Un très beau domaine privé de 206ha avec plus de 50km de pistes accessibles aux véhicules tout-terrains de 9h à 18h (venir minimum à 2 véhicules par sécurité).

La veille (ou avant si tu es très organisé)

Fais un checkup de ta moto. Ça serait dommage de tomber en panne bêtement au bout d’une demi-heure…

Les éléments à passer en revue :

  • Le freinage (plaquettes et liquides),
  • Le niveau d’huile, et fais une vidange si besoin
  • Vérifie les serrages et graisse/lubrifie les pièces mécaniques en mouvement (chaines, câbles…)
  • Mets en charge ta batterie (si ta moto en a une)
  • Fais le plein d’essence (avec le mélange 2% d’huile 2T si besoin)
  • Prévois d’emporter quelques pièces de rechange (leviers, cale pied)
  • Fais toi une petite trousse à outils (pinces, rislans, tournevis, clés plates, BTR, scotch américain…)

Pense également à vérifier ton équipement et emporte un peu de rechange :  chaussettes, tee-shirt, 2ème paire de gants si tu as, veste imperméable en cas de pluie, etc.

Journée enduro : le matin

On se lève tôt, très tôt, souvent plus que lorsqu’on va bosser ! Mais là on le fait avec le smile et la bonne humeur car on sait que c’est pour aller se faire plaisir. 🙂

Comme en général le lieu de rendez-vous pour la journée n’est pas à côté de chez toi, on charge sa moto dans son camion/remorque/pickup ou tout autre moyen de transport.
On demande gentiment à sa/son chéri(e) de te faire un petit pique-nique pour la pause de midi. Pour les célibataires, on passe à la boulangerie pour embarquer une formule repas !
L’enduro étant un sport exigeant physiquement, tu risques d’avoir des petits coups de fatigue durant la journée. Pour y remédier, emporte aussi des barres de céréales, fruits secs ou autres compotes en gourdes pour filer un coup de pouce à ton corps. 😉

Enfin, et pas des moindres, on n’oublie pas le sac à dos camelbak ! Avec au minimum 2L de contenance. Tu verras, sauf si tu es un chameau, qu’ils ne seront pas de trop !

Arrivée sur place

On est en général tous impatients, on décharge les motos, on retrouve les copains, on s’échauffe (ah non ça personne ne le fait !!).

Avant de partir rouler comme des sauvages on se rend à l’accueil du domaine pour faire “l’administratif”. Et oui même pour faire du tout-terrain il faut faire un peu de paperasse avant… Il faut présenter les cartes grises des motos, permis et attestations d’assurance, remplir un formulaire de décharge et se délester de 30€ (+1€ pour le café) pour le droit d’entrée à la journée.
À ne pas oublier : prendre en photo le plan du domaine. Tu auras l’air bête sinon, paumé au milieu des vignes et des oliviers !!

En général, les domaines privés accessibles aux véhicules tout-terrains (motos, quads, 4×4, etc) proposent des parcours et zones de différents types et niveaux : plateaux école, zones trial, passages délicats, pistes variées, etc. Chacun pourra y trouver son compte en fonction de sa pratique de l’enduro et de son niveau.
N’hésitez pas à faire plusieurs groupes entre vous pour que chacun y trouve du plaisir.

Allez c’est bon maintenant, tu peux partir rouler comme un sauvage !

Matinée musclée

Pour ma part, j’étais avec 8 copains ayant tous un bon niveau et qui ne m’ont pas ménagé ! Après environ 50m de “mise en jambe”, ils attaquent directement des passages ardus : remontées de rivières asséchées avec de grosses pierres, montées impossibles, descentes dans des singles de VTT, etc. J’en ch*** mais je m’applique !

Autant te dire que ma moto est tombée un paquet de fois et moi avec ! Mais j’ai pu aussi compter sur leur aide dans les passages vraiment trop compliqués pour mon niveau : c’est ça aussi l’esprit enduro : aider les copains en galère.

La gestion de l’effort sur la journée est quelque chose d’important à prendre en compte. Pas la peine de te griller sur la première heure de balade pour “subir” le reste de la journée. Prend le temps de respirer, t’arrêter pour souffler, boire un coup, insulter ta moto, etc.

Oups, celle-là, elle a chaud !

La pause repas

Tu verras que tu vas l’attendre avec impatience, parce que l’enduro, ça affame ! Le jambon beurre de ta mère va te paraître être le meilleur sandwich du monde !

Pour les plus vaillants, une petite sieste rapidos dans le camion ou la voiture s’impose pendant que les autres racontent leurs exploits du matin. On peut profiter de la pause de midi pour revoir les groupes en fonction des niveaux ou des envies de chacun.

Une fois le camelbak rempli à nouveau, c’est reparti !

On profite de l’après-midi, plus cool, pour s’échanger les motos les uns les autres et tester différentes machines. Moi j’ai carrément eu un coup de cœur pour la petite KTM 250 d’un copain !

La fin de journée

Selon l’endurance physique de chacun, les retours au parking se font plus ou moins tôt dans l’après-midi ! L’essentiel étant d’éviter les blessures et de repartir avec le sourire, n’hésite pas à t’arrêter un peu plus tôt si tu en ressens le besoin et à attendre tes potes à la buvette avec une bière un coca.

En fin de journée, on vérifie que tout le monde est là. Oh les gars on a oublié Michel dans la colline ! On retourne le chercher… Une fois Michel rentré lui aussi au parking, on se change et on jette tout l’équipement en vrac dans le camion ou la voiture. De celui-ci se dégage en général un léger fumet à te friser les poils de nez !

On charge les motos et retour à la maison, bien KO mais avec la tête pleine de bons souvenirs et en général une belle progression à la clé !

Petite étape importante et à ne pas négliger, même si avec la fatigue de la journée c’est tentant de tracer à la maison pour finir la soirée moisi dans ton canapé : arrête toi au carwash pour laver ta moto (ou au jet d’eau chez toi si tu en as la possibilité). Elle aussi, elle a bien bossé et elle mérite de retourner propre au garage. 😉

Allez maintenant tu l’as mérité, au lit !

Charlotte
Charlotte
Ingénieure en informatique mais surtout motarde passionnée, cavalière, snowboardeuse et très sportive au quotidien! Je suis une hyperactive qui ne s’arrête jamais et ne lâche rien ! J’ai passé mon permis moto sur le tard, en Janvier 2014, et quelques mois après je découvrais la piste par curiosité lors d’une journée loisir avec ma première moto. Il aura suffit d’une fois pour que je devienne accro! Depuis, j’ai progressé participant à de nombreuses journées loisir, stages et coachings sur des circuits découverts partout en France et en Espagne. Pour 2018, j’ai décidé de franchir le pas du monde de la compétition! A travers mes articles je tenterais de te donner un max de conseils et te ferais partager mon expérience de la moto sur piste.
Laisser un commentaire