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Comment savoir si tu es un vrai motard ?

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Bonjour ami motard !

Enfin motard, motard, c’est vite dit… Comment définir un vrai motard ? Ce n’est pas parce que tu possèdes n’importe quel 2 roues que cela fait de toi un motard. C’est un titre qui se mérite !

Voici un petit guide pour te permettre de te situer sur l’échelle de la “motardise” et savoir si tu es un vrai motard. Note : cela va aussi pour vous mesdames 🙂 

La bécane

  • Le motard bas de gamme : sa moto (si ce n’est pas un “assimilé” scooter) est principalement utilitaire, peu entretenue et souvent sale. Elle dort dehors, sur un coin de trottoir, à la merci des intempéries. 
  • Le motard qui se respecte : sa moto dort sous une bâche ou un abri. L’entretien est consciencieux. Il aime parfois la prendre pour des virées le week-end mais n’apprécie guère la pluie (trop risqué, trop salissant).
  • Le motard ultime : lave, graisse et vérifie sa moto après chaque sortie minutieusement. Elle dort au chaud au garage, voire dans le salon ! Il prête attention aux détails et n’hésite pas à se parer d’accessoires plus ou moins gadgets. Il sort sa moto à tous les prétextes, peu importe la météo ou la température !

Le merci

  • Le motard bas de gamme : il ne remarque même pas le véhicule qui se range sur le côté pour lui laisser la place, ou il est trop pressé pour le remercier. A tendance à agacer les automobilistes.
  • Le motard qui se respecte : poli et respectueux, il remercie les automobilistes qui se serrent sur le côté pour le laisser passer en tendant la jambe droite. Ce rôle peut être délégué au passager(e).
  • Le motard ultime : remercie même les véhicules qui se serrent “par hasard” au moment où il les double.

Le bonjour

  • Le motard bas de gamme : répond une fois sur 2 mollement à votre bonjour quand vous le croisez sur la route. 
  • Le motard qui se respecte : dit bonjour à tous les autres membres de la famille motarde croisés sur la route grâce au fameux signe en V de la main gauche. Tout l’art ici est d’arriver à distinguer de loin un scooter d’une moto, car dire bonjour à un scootériste est susceptible de te faire perdre le titre de motard !
  • Le motard ultime : il arrive à dire bonjour à un autre motard ET merci à un automobiliste en même temps !

Le look

  • Le motard bas de gamme : il est en short / t-shirt parce que c’est l’été et qu’il fait chaud, ça va que les gants sont obligatoires, alors il les porte… Le casque est tellement vieux qu’il n’est plus homologué et le blouson a été trouvé dans un vide grenier.
  • Le motard qui se respecte : sa tenue est complète et propre, voir même qu’il conserve parfois les insectes récoltés sur la route, pour le style (ou par flemme de les nettoyer) ! 
  • Le motard ultime : son équipement moto est toujours impeccable et assorti aux couleurs de sa moto. Changement de moto = changement de tenue. Hors de question d’avoir une veste Yamaha bleue sur une Honda HRC ! 

L’ouïe

  • Le motard bas de gamme : il fait à peine la différence entre le bruit d’une Triumph Street Triple et celui d’une Toyota Yaris GR 3 cylindres… 
  • Le motard qui se respecte : il se retourne ou sort la tête par la fenêtre de chez lui lorsque le bruit d’une moto se fait entendre pour jeter un œil à la machine en question et est pris d’une envie subite de conduire.
  • Le motard ultime : il sait reconnaître au bruit la marque, le modèle, voir l’année de la moto qui passe et sans la regarder. Chapeau !

L’espionnage discret

  • Le motard bas de gamme : c’est à peine s’il remarque un autre de ses congénères en tenue qui se baladerait à pied dans la rue, casque sous le bras.
  • Le motard qui se respecte : il capte immédiatement tout autre motard dans un périmètre proche. Un coup d’œil discret à la tenue du motard adverse pour juger de son appartenance à telle ou telle marque, tel ou tel style de moto.
  • Le motard ultime : il possède un radar à congénères motards intégré. Il cherche un “eye contact” avec tout individu croisé et lui attribue souvent un petit signe de tête pour valider l’appartenance à la famille. Il n’oublie pas le discret coup d’œil aux sliders du rival pour juger de son niveau de pilotage.

L’entretien

  • Le motard bas de gamme : une vidange à faire ? Ah bon ? Changer les pneus ? Ils peuvent encore faire 5000 km non ?
  • Le motard qui se respecte : il est réglo sur l’entretien de sa moto et l’amène au garage en temps et en heure car il sait que sa sécurité en dépend.

Les pneus

  • Le motard bas de gamme : ses pneus sont en général carrés et usés jusqu’à la corde. Faire la pression, il ne s’en occupe que si son pneu est à plat.
  • Le motard ultime : il vérifie sa pression de pneu avant chaque sortie et est précis à 0,1 Bar près. Il lit tout un cas de comparos avant de choisir son modèle de pneu pour être sûr d’avoir le top du top. Il n’a certainement pas de bande de peur et le nec plus ultra étant d’avoir quelques boulettes de gommes sur le bord de son pneu.

Le lifestyle

  • Le motard bas de gamme : la moto reste utilitaire et il pourrait tout autant s’en passer ou la remplacer par un vélo électrique ou une trottinette. Il ne connaît pas grand-chose aux autres marques et modèles et ça ne l’intéresse pas vraiment non plus.
  • Le motard qui se respecte : il échange volontiers avec d’autres motards quand l’occasion se présente mais une fois rangé au garage, il passe à autre chose. Il pratique d’autres sports et activités.
  • Le motard ultime : parle moto, mange moto, dort moto, même son conjoint n’en peut plus ! C’est une vraie passion à laquelle il pense tous les jours. Il y consacre beaucoup de temps, d’énergie et d’argent !

La conduite

  • Le motard bas de gamme : sa conduite se rapproche de celle d’un vélo en ville ou d’un livreur de pizzas pressé : aucun respect du code de la route : trottoirs empruntés, bandes cyclables, feux orange, etc… Ou alors à l’inverse, il fait sagement la queue dans le trafic routier, derrière les voitures, à profiter de l’odeur des pots d’échappement pendant que sa moto monte en température.
  • Le motard qui se respecte : il s’applique à mettre ses clignotants, fait ses contrôles rétros, respecte (à peu près) les limitations de vitesse. Il sait que son permis est fragile et précieux.
  • Le motard ultime : Il a tendance à se prendre pour un pilote de la route. Il fait ronfler sa moto pour que les passants le regardent (mais lui dira que c’est pour que les voitures l’entendent). Si par malheur un concurrent est aperçu dans le rétro ou quelques mètres devant lui, son instinct de course poursuite se réveille et ça finit généralement en “tirage de bourre”.

Alors, quel motard(e) es-tu ?

Charlotte
Charlotte
Ingénieure en informatique mais surtout motarde passionnée, cavalière, snowboardeuse et très sportive au quotidien! Je suis une hyperactive qui ne s’arrête jamais et ne lâche rien ! J’ai passé mon permis moto sur le tard, en Janvier 2014, et quelques mois après je découvrais la piste par curiosité lors d’une journée loisir avec ma première moto. Il aura suffit d’une fois pour que je devienne accro! Depuis, j’ai progressé participant à de nombreuses journées loisir, stages et coachings sur des circuits découverts partout en France et en Espagne. Pour 2018, j’ai décidé de franchir le pas du monde de la compétition! A travers mes articles je tenterais de te donner un max de conseils et te ferais partager mon expérience de la moto sur piste.
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