Si, comme moi, tu utilises ta moto (presque) toute l’année et que tu veux repousser au maximum la venue de l’hiver qui rime avec remise de ta moto au garage, alors voici 4 pièges à moto à éviter en automne, pour rouler dans les meilleures conditions.
Piège N°1 à moto à éviter en automne : rouler la nuit
Changement d’heure, jours qui raccourcissent et nuit qui tombe rapidement… De quoi déprimer avoir envie de se blottir et se cocooner sous une couverture devant sa télé.
Mais non ! Garde un peu de motivation et profite des quelques heures de soleil de la journée pour aller te balader en moto !
Il faut seulement t’adapter un peu en respectant les précautions suivantes :
- Prévois, dans la mesure du possible, un itinéraire de balade qui te fait rentrer avant la tombée de la nuit.
- Méfie-toi de la lumière rasante au soleil couchant/levant. En automne et en hiver, le soleil est plus bas et les couchers/levers de soleil sont plus longs. Ils éblouissent souvent les conducteurs, même via les rétroviseurs. Assure-toi de bien avoir été vu par les autres usagers de la route.
- N’oublie pas de remettre une visière transparente à ton casque (et non teintée) pour y voir correctement et ne pas avoir à rouler visière ouverte si la luminosité a trop diminué !
- Vérifie le bon fonctionnement de l’éclairage de ta moto avant de partir : feux de position, phares, feux stop, clignotants, etc. Rentrer à l’aveugle serait bien dangereux…
- Attention aux animaux nocturnes sur le bord des routes. Ils sont nombreux à sortir à la tombée de la nuit. Éblouis par nos phares, ils peuvent être effrayés et traverser la route juste devant toi.
- Tu peux porter un gilet haute visibilité par-dessus ton blouson pour être mieux vu par les autres usagers de la route. Surtout si tu circules en milieu urbain. Tu trouveras différents modèles sur notre site.
- Des brassards réfléchissants ou jaune fluo peuvent également améliorer ta visibilité.
- N’oublie pas les stickers réfléchissants à coller sur les côtés, le devant et le derrière de ton casque. Ils sont livrés avec mais non collés. Au cas où tu ne le savais pas, ils sont même obligatoires en France depuis 1995 !
Piège N°2 à moto en automne : le froid
L’hiver arrivant petit à petit, les températures diminuent. Surtout le matin et le soir, ou dès que le soleil se planque derrière un nuage. Le froid d’automne est même souvent très chargé en humidité et encore plus traître.
Qui dit froid dit buée dans ton casque. Pour éviter cela, équipe-toi d’un Pinlock, ce film antibuée haute performance devenu un accessoire moto indispensable pour tous les motards.
Il existe également deux autres accessoires pour casque, moins connus mais aussi utiles contre le froid :
- La bavette anti-remous (ou coupe-vent). Elle empêche que l’air froid ne rentre par le bas du casque. Par contre, le casque sera un poil plus délicat à enfiler.
- Le cache nez : il limite la formation de buée sur l’écran, surtout si tu n’as pas de Pinlock.
En général, les casques sont équipés d’origine avec ces deux accessoires. A défaut, consulte le catalogue accessoires du fabricant pour les commander.
Les équipements moto indispensables pour rouler par temps froid
Ton équipement pilote va également devoir s’adapter aux températures plus basses. Même avec un petit budget et sans tout changer dans un premier temps, il y a quelques astuces :
- Tu peux commencer par mettre un collant ou legging sous ton jean moto. Oui oui, pas de honte à avoir avec les collants à moto. 😉
- Tu peux aussi porter sous ton pull un sous-vêtement à manches longues un peu technique, de type “ski”, il en existe de très efficaces sur iCasque, catégorie maillots et pantalons thermiques.
- Le tour de cou sera ton meilleur allié en échange de quelques euros ! Surtout s’il est épais et molletonné. Pour ma part, j’ai le modèle Bering « Tube Primaloft » que je ne quitte jamais de l’hiver lors de mes sorties à moto.
Le tour de cou évite que l’air frais ne s’engouffre dans la veste et le casque et que tu finisses avec une angine !
Je te déconseille fortement les écharpes “traditionnelles”. En effet, si elle est mal enroulée, elle peut s’envoler avec le vent et générer de graves complications (atterrir sur un autre usager de la route, se coincer dans ta chaine, etc.)
Si tu cherches de l’équipement chaud plus complet et plus spécifique, je t’invite à jeter un œil à cet article.
Enfin, quand les températures se rapprochent de 0 degrés, du givre peut être présent sur la chaussée. Vérifie l’usure de tes pneumatiques et adapte la pression. En général, on augmente légèrement la pression si la route est froide. Prends le temps de chauffer tes pneus correctement en sortant du garage et anticipe encore plus la route !
Piège N°3 à moto en automne : la pluie
L’automne rime avec champignons… Donc avec pluie ! Tu n’es pas à l’abri d’une averse en cours de route, ou d’une bruine fine, pas assez forte pour te tremper mais assez pour faire ressortir les traces de gasoil glissantes sur la route.
Lorsque la visibilité est réduite par la pluie, redouble de vigilance et augmente tes distances de sécurité.
Concernant ton équipement, tu peux investir dans une veste de pluie, à enfiler par-dessus ton blouson.
Une fois pliée, elle ne prendra pas beaucoup de place dans ton sac à dos ou ton coffre de selle mais te sera bien utile pour rentrer au sec. Personnellement, j’ai toujours ma petite veste de pluie dans mon top case !
Il existe également des pantalons de pluie et des combinaisons étanches intégrales.
Piège N°4 à moto à éviter en automne : les feuilles mortes sur la route
Alors là, on n’est pas loin de l’ennemi numéro 1 du motard. À l’automne, tous ces satanés platanes perdent leur feuilles partout sur la route. Pour peu qu’elles soient humides, la chaussée se transforme en vraie patinoire !
Les feuilles, surtout mouillées, sont hyper glissantes et il n’y en a pas besoin d’une grosse quantité pour que tes roues perdent l’adhérence en passant dessus.
Pour te prémunir de cela, pas de miracle :
1) Inscris toi au service de ta ville pour aller les ramasser 😀
2) Réduis ton allure pour mieux anticiper les intersections
3) Attention lors des freinages et des accélérations, aux éventuelles pertes d’adhérence de tes pneus
4) Méfie-toi lorsque la couleur et la texture de la route devant toi n’a pas l’air habituelle
Bonne route à toi ! Et n’oublie quand même pas de profiter des belles couleurs d’automne, voire d’aller faire un tour aux champignons 😉
