Le choix de ton casque moto est souvent un choix plaisir mais il doit avant tout être un choix raisonné et réfléchi. Plus de 9 fois sur 10 la tête du motard va taper le sol lors d’une chute… Alors ne laisse pas ton choix être uniquement guidé par un critère esthétique et lis ce qui suis.
Les différents types de casque
Le casque intégral
C’est le modèle le plus classique et le plus protecteur puisqu’il recouvre intégralement la tête du pilote, d’où son nom ! Le plus sécurisant et sécurisé : ce n’est pas pour rien si tu dois absolument en avoir un pour aller tourner sur piste. On le plébiscite avant tout pour sa protection optimale, son aérodynamisme, son confort et son isolation acoustique. On pourra lui reprocher son niveau de ventilation moindre qu’un jet lors des grosses chaleurs estivales mais tu l’apprécieras lorsque les journées se rafraichiront ! Ce type de casque est décliné en plusieurs gammes : routier et racing avec des spécificités pour répondre à leurs différents besoins comme par exemple un écran solaire escamotable ou un champ de vision vertical augmenté. C’est le casque qui te protégera le mieux, c’est celui que je te conseille et tu pourras en trouver à des prix très serrés jusqu’à atteindre des nombres à 4 chiffres.
Le casque jet
C’est le casque urbain par excellence avec un prix souvent attractif en entrée de gamme. Il est recommandé pour une conduite à vitesse réduite, en ville, sur petits trajets.
Le jet se décline en trois sous-catégories :
Tout d’abord, tu as le jet « classique » avec visière, avec sa coque enveloppante qui recouvre bien les côtés du visage. Sa visière, généralement longue, assure une protection efficace contre le vent, les poussières, les insectes et autres. Il est parfois également doté d’un écran pare-soleil interne pour être paré en un instant contre les rayons lumineux. Certains intègrent des ventilations, d’autres non. Les jets se distinguent d’un intégral seulement par l’absence de mentonnière.
Ensuite tu as le mini-jet ou demi-jet, plus compact que le jet classique, léger, avec une coque qui est un peu moins enveloppante que le jet classique. Il est très pratique à ranger dans un coffre de scooter ou un top-case. Plébiscité par les scootéristes, les adeptes des petits trajets estivaux jusqu’à la plage et autres livreurs de pizza pour sa légèreté !
La troisième sorte de jet, c’est le « néo-rétro », victime de l’effet vintage à la mode en ce moment. Ici l’esthétisme prime, car esprit vintage oblige, tu n’y trouveras pas un double écran solaire ou une autre option « high-tech », ni même une visière en fait ! Si certains ont des pressions pour y ajouter une visière qui s’y clipse en option, visière plate ou visière bubble pour un look toujours plus rétro, d’autres n’en présentent pas et il faudra alors les compléter avec des lunettes de soleil ou des lunettes de moto. Là aussi, la mode du néo-rétro t’évite de devoir aller chiner une vieille paire de lunettes dans une brocante : les fabricants proposent des gammes très complètes et fonctionnelles.
Ces casques jets offrent l’avantage d’être bien ventilés, d’offrir un large champ de vision avec un poids réduit et de permettre de communiquer facilement. Mais aussi de te prendre dans la face les poussières, la pluie, les graviers, les insectes, le liquide lave-glace de la voiture… Sans oublier de t’amocher comme il faut le visage sur le bitume en cas de chute. Bref, un casque qui donne l’impression de rouler sans, mais attention en cas de chute !
Le casque modulable
Sur le papier, le casque idéal puisqu’il conjugue les avantages du casque intégral et du jet grâce à sa modularité – la protection de l’intégral en roulant et le côté respirant et convivial du jet à l’arrêt ou basse vitesse. Ses défauts : son poids (mécanisme oblige) et son insonorisation. C’est le casque pour les indécis et les gendarmes à moto ! Attention toutefois, tous les modulables ne sont pas homologués de la même manière, opte de préférence pour la double homologation P/J (Intégral et Jet) afin de pouvoir l’utiliser en toutes circonstances.
Le casque cross
Plutôt destiné à une utilisation tout-terrain (cross, enduro), il est aujourd’hui également plébiscité par les conducteurs de supermotard. Ton choix devra se faire en considérant avant tout le poids (surtout si tu fais des longues sorties d’enduro) et sa ventilation ! Look de « rider », déco moins « sage » que les autres types de casques, mentonnière compacte et visière avancée, il faudra le porter avec un masque de protection plus ou moins adapté à la boue, à la buée, à la luminosité ambiante… Là encore le choix de masques cross est pléthorique.
Le casque cross-over
Une nouvelle gamme dont l’offre est en train de s’étoffer doucement mais sûrement avec la mode du « trail spirit » actuelle. Ils reprennent les codes « caméléon » du trail qui devient une routière avec des roues de 17 pouces, et proposent un casque routier classique derrière un look « off-road », inspiré très largement des modèles de cross (mentonnière proéminente, casquette). Vérifie qu’il bénéficie bien de la double homologation intégral et jet (P/J) pour t’assurer de pouvoir rouler dans toutes ses configurations.
Le casque enfant
Idéalement conçu pour s’adapter parfaitement à la morphologie de nos petites têtes blondes, le casque enfant décline les caractéristiques techniques des casques adultes, tout en affichant un poids réduit pour peser le moins possible sur leurs cervicales. Jet, intégral ou cross, il est très souvent paré de décorations ludiques ou des personnages favoris de nos petits passagers.
La composition du casque
Tu es perdu(e) face aux différents types de composition de ton casque moto ? Rassure-toi, qu’elle soit en thermoplastique injecté, en polycarbonate injecté, en fibre, en multifibres (matières composites) ou en carbone, toutes ces différentes compositions t’assurent la même capacité d’absorption d’impact, validée par la Norme ECE 22.05.
Par contre, la composition de ton casque aura des incidences sur ton confort de conduite en terme de poids et de budget car les coûts de fabrication ne sont pas les mêmes pour un casque en polycarbonate et un casque en carbone.
Alors, de quoi est composé ton casque ?
Il est composé de deux éléments : une coque extérieure et un calotin intérieur.
- La coque extérieure : qui constitue le premier niveau de protection. Sa fonction principale est d’éviter la pénétration d’un objet contondant à l’intérieur du casque et d’être le premier amortisseur de choc, soit d’absorber l’onde de choc et de la répartir.
- La calotte interne ou calotin intérieur : qui assure la majorité de l’amortissement et qui a également vocation de t’assurer confort et maintien. En polystyrène expansé ou EPS, il existe aujourd’hui des calotins multi-densités qui offrent un amortissement différencié en fonction de la zone du crâne protégée. C’est aussi dans le calotin que sont placés les canaux de ventilation.
Coque extérieure en polycarbonate, carbone, kevlar… ?
La coque extérieure de ton casque moto peut être réalisée à l’aide de différents matériaux. Des plastiques synthétiques ou avec des assemblages de fibres composites.
Dans la première configuration pour les casques en polycarbonate, ce matériau présente d’excellentes propriétés mécaniques, le processus de fabrication consiste à injecter de la matière plastique dans un moule, qui par la suite est vernie. Avec cette technique de confection, les casques sont très souvent dotés d’une seule taille de calotte. Elle permet d’afficher un prix contenu, mais son poids est plus lourd.
Pour les casques considérés comme plus qualitatifs, ceux assemblés en matériau composite, les fabricants utilisent différentes fibres pour avoir une efficacité optimale (carbone, fibre de verre, kevlar, Dyneema alliées à des résines ou utilisées conjointement « Multifibres »). Plus légère que la calotte en polycarbonate, elle est proposée à un tarif plus élevé.
Enfin, pour une extrême légèreté (et un look à tomber !), rien ne vaut la calotte en fibre de carbone. Matériau haut de gamme qui n’équipait que les casque racing il y a peu, il est aujourd’hui disponible chez la majorité des fabricants et pour tous les types de casques. Comme pour tous les matériaux haut de gamme, la réalisation d’un casque en carbone nécessite un équipement important et du temps, justifiant ainsi de son coût beaucoup plus élevé.
Chaque matériau présente des points forts. Ainsi, le carbone allège le poids de ton casque mais peut s’avérer plus fragile en cas de gros tampon alors que la fibre de verre se veut plus résistante et aussi plus lourde tandis que le kevlar résiste mieux à l’allongement mais pas à la compression… A toi de choisir.
Incidence sur le poids du casque
Le poids d’un casque varie dans des proportions allant d’environ un kilo (casque type « racing » en carbone ou jet minimaliste) à 1800 grammes (modulable), la moyenne se situant aux environs de 1300 grammes pour un intégral (en M, taille de référence des fabricants). Les matériaux qui le composent, tout autant que les accessoires qu’il intègre influent donc sur son poids.
Sur un long trajet autoroutier, un casque lourd peut devenir pénible pour les cervicales s’il est mal équilibré, mais paradoxalement un casque très léger n’est pas forcément la garantie d’un confort accru. Il a pu en effet faire l’impasse sur les éléments d’isolation phonique et sur la qualité des mousses pour gagner du poids. A toi de choisir en fonction de ton usage !
Les écrans
A moto l’écran est essentiel. En effet, la vitesse de la moto décuple la force de l’impact d’un gravier ou autre projectile. Aussi, pour te protéger et pour conserver en permanence un bon champ de vision tu dois porter un casque doté d’un écran ou des lunettes adaptées et conçues pour la conduite à moto.
Qu’il soit de type aviateur sur un jet (écran à découpe de type lunettes), court ou long (plus protecteur contre les insectes, poussières et intempéries), l’écran livré avec chaque casque moto est incolore, conformément aux Normes Européennes.
Avec les différents types d’écrans existant sur le marché, choisir une visière teintée c’est aussi une façon de personnaliser ton casque en fonction de tes besoins.
Quelle teinte de visière pour mon casque ?
Chez iCasque, nos casques sont livrés avec une visière incolore conformément aux Normes Européennes, mais tu peux, sur la grande majorité des modèles, choisir d’acquérir en option un écran teinté.
En cas de forte luminosité, tu pourras ainsi choisir un écran plus ou moins foncé pour les journées ensoleillées. Toutefois à la nuit tombée, seuls les écrans fumés jusqu’à 50% te permettront de te déplacer légalement sur route. En parallèle, un coloris orangé par temps nuageux te donnera une meilleure définition. Cas particulier des visières iridium très prisées chez les sportifs, ces écrans de compétition sont taillés uniquement pour le pilotage sur circuit. Enfin, véritable innovation au sein des écrans, l’écran photochromique, qui se teinte en fonction de tes besoins.
Écran plat ?
Plus tu auras une utilisation sportive, plus ton écran revendiquera un profil plat notamment à l’extrême pour accueillir les fameux « tear-offs » en compétition. Ces films transparents superposés s’arrachent manuellement dès que ton écran est obstrué par les saletés. A l’inverse, et en particulier avec le retour en force du rétro dans l’univers du deux-roues, des écrans dits bubbles avec une forme arrondie te donneront un style vintage à tomber.
Traitement anti-buée ou Pinlock pour lutter contre la buée ?
Pour éviter la condensation sur l’écran de ton casque, les fabricants ont développé en série l’application d’une solution anti-buée sur la face interne de l’écran ou mieux encore, équipé la plupart des intégraux d’un film anti-buée de type Pinlock. A défaut, les visières sont très souvent prédisposées pour accueillir ce type d’écran. Dans cette configuration, deux petits picots sont déjà formés, il suffit alors de venir fixer ta lentille Pinlock sur la visière. Attention toutefois avant de procéder à son acquisition, à chaque type de casque son film Pinlock. Enfin, la durée de vie conseillée d’un Pinlock est de l’ordre de deux années maximum.
De l’anti-rayure pour augmenter l’espérance de vie de ton écran
Très fragiles, les écrans de casques moto se voient très souvent appliqué un traitement anti-rayures afin de les durcir en surface et ainsi leur donner plus de solidité contre les divers chocs. Malgré ce traitement couramment de série, ton écran reste sensible et en particulier lors des manipulations de nettoyage. Sache qu’il ne faut jamais nettoyer ta visière avec des produits ménagers agressifs sous peine d’altérer son efficacité. Eau tiède, chiffon ou peau de chamois feront parfaitement l’affaire en laissant bien sécher.
Confort et accessoires
Les mousses intérieures
L’intérieur de ton casque est constitué d’une coiffe et de mousses de joues qui le rendent agréable à porter. En tissu hypoallergénique, parfois anti-transpirant et/ou antibactérien, elles sont bien souvent entièrement démontables et lavables pour t’en faciliter l’entretien. Je te conseille de les laver régulièrement afin de garder leur volume qui est un élément essentiel du bon maintien de ton casque.
Tu pourras trouver sur certains modèles un système de gonflage des mousses intérieures permettant une adaptation morphologique idéale. Il fonctionne avec une pompe qui gonfle et dégonfle des chambres à air sous les mousses de joues.
Tu portes des lunettes de vue ? Si auparavant les jets et modulables étaient les plus adaptés au port de lunettes de vue, aujourd’hui un grand nombre de casques, dont les intégraux, présentent des intérieurs avec des découpes spécifiques pour pouvoir y passer tes branches de lunettes en toute simplicité.
Je te conseille quand même d’essayer les casques en magasin avec tes montures pour t’assurer du confort de l’ensemble.
Les ventilations
Si les casques jets peuvent se passer d’un système d’aération, les modulables et surtout les intégraux se doivent de proposer un système de ventilation efficient sous peine d’être très inconfortables à porter été (transpiration) comme hiver (buée). Plus l’usage se veut sportif, plus les casques seront ventilés avec des entrées et sorties d’air supplémentaires. Revers de la médaille, le niveau du bruit augmentera en conséquence.
Pinlock
Afin d’éviter la formation de buée, certains casques (même les jets) sont équipés de petits ergos à l’intérieur de la visière pour y ajouter un Pinlock, film antibuée haute performance. Pense-y si tu es amené à rouler par des journées fraiches car sur un écran refroidi par le vent frais, l’humidité résultant de ta respiration (chaude) se condense en gouttelettes sur ta visière. Pour éviter cela, le Pinlock agit comme une double vitrage en emprisonnant une lame d’air retenue par le joint silicone périphérique, qui joue un rôle d’isolant en réduisant les différences de température.
Écran solaire interne
De plus en plus prisé, non seulement pour des raisons de praticité et de confort mais aussi de sécurité (finies les lunettes de soleil catégorie 4 dans les tunnels), l’écran solaire intégré est désormais proposé par de nombreux fabricants de casques moto. Il se déploie et se rétracte dans la calotte très aisément souvent à l’aide d’un levier actionnable facilement même avec des gants. Ce mécanisme rend bien souvent le casque un peu plus lourd mais plus besoin de partir avec une visière fumée et une visière claire si ton trajet se poursuit à des heures plus sombres. L’essayer c’est l’adopter !
Cache nez et bavette
Parfois livrés de série et souvent disponibles en option, le cache-nez et la bavette sont des éléments indispensables pour ton confort de conduite si tu portes un casque fermé (modulable ou intégral). Le cache-nez réduit la prolifération de la chaleur expirée et limite une formation de buée excessive en déviant ta respiration de l’écran. En complément, la bavette, sorte de petite jupette qu’on rajoute sous le casque, aura pour mission de réduire les remontées d’air froid au niveau du menton. Elle agira également sur le niveau sonore en diminuant le bruit. A défaut un tour de cou parfaitement ajusté pourra également remplir cette fonction.
Kit mains-libres
Pour répondre au téléphone ou écouter ta musique préférée. Certains peuvent même relayer jusqu’à tes oreilles les indications de ton GPS. Il te faudra pour cela avoir une option Bluetooth sur ton téléphone.
Les différents types de fermeture
Les deux lanières qui permettent d’attacher le casque s’appellent des jugulaires. Tu pourras trouver 3 types de fermetures différents dans le commerce :
La boucle automatique
La boucle automatique dite « clip » (en référence au bruit fait lorsqu’elle se verrouille) est en voie de disparition. Principal reproche : la sangle a tendance avec le temps à se desserrer n’assurant plus une protection optimale. Les marques se sont donc majoritairement tournées vers un autre système de fermeture, les boucles micrométriques.
La boucle micrométrique
Également appelé boucle crantée, ce système consiste simplement à insérer une languette munie de crans dans son mécanisme de verrouillage. Pour resserrer la sangle, il suffit alors de tirer un système qui libère la languette crantée. Ce système d’attache est très répandu, on le retrouve par exemple sur les chaussures de ski. Très aisée d’utilisation, la boucle micrométrique peut-même se détacher d’une seule main (et gantée).
La boucle Double-D
Le seul système d’attache qui résiste efficacement à l’arrachement et à être autorisé sur circuit. Cette boucle à double anneaux en forme de D nécessite un petit temps d’adaptation pour bien appréhender son mécanisme de serrage (impossible avec les gants). Le principe consiste à faire passer la sangle dans les deux anneaux et ensuite à repasser dans le premier anneau afin d’ajuster au mieux le serrage.
Intercom
En duo, la
nécessité d’une bonne « communication à moto » se manifeste en général quand ton
passager t’assène une grande claque sur le casque pour signifier qu’il
n’apprécie pas ta manière de négocier les virages ou lorsqu’il te fait de
grands gestes pour tenter d’expliquer que sa vessie sous pression va nécessiter
un arrêt dans les plus brefs délais. Tu te retournes pur essayer de comprendre,
quitte la route du regard et dévie de ta trajectoire…
Même topo au sein d’un groupe, il est
fréquent que l’on communique au moyen de signes convenus à l’avance mais qui limitent
quelque peu la richesse des échanges.
Heureusement, la technologie vient à la rescousse avec les intercoms ! Ils te permettront de communiquer avec ton passager ou les autres pilotes, de suivre les indications de ton GPS, d’écouter de la musique. Idéal quand tu fais des kilomètres ! En plus iCasque te propose de t’installer ton kit de communication Bluetooth sur certains modèles, gratuitement, pour que tu puisses bénéficier de ton casque et de ton kit dès réception, sans avoir à te prendre la tête pour le montage. Fonce !
Comment trouver sa taille de casque ?
ça y est ? Tu as choisi un type de casque adapté à tes besoins ? Attention à la dernière étape avant de procéder à son acquisition, il te faut choisir la bonne taille de casque. Trop petit et tu auras la sensation d’avoir la tête serrée dans un étau, trop grand le casque ne te protègera en rien. Pour éviter tout désagrément, suis nos conseils.
Mesure ton tour de tête pour avoir ta taille de casque
Prend un mètre de couturière et place ce dernier à 2,5 cm au-dessus de tes sourcils afin de mesurer la circonférence de ta tête. Une fois ton tour de tête obtenu en centimètres, il ne te reste plus qu’à jeter un rapide coup d’œil au tableau des correspondances ci-dessous :
- 51-52 cm / taille XXS
- 53-54 cm / taille XS
- 55-56 cm / taille S
- 57-58 cm / taille M
- 59-60 cm / taille L
- 61-62 cm / taille XL
- 63-64 cm / taille XXL
En deçà du 51 cm il te faudra regarder dans la rubrique des casques enfants. A l’inverse, pour les fortes têtes certains fabricants te proposeront des tailles au-delà du 64 cm avec des XXXL (65-66 cm) et des XXXXL (67-68 cm). Pour une adaptation encore plus idéale à la morphologie de chacun, tu pourras également trouver chez certaines marques des tailles de calottes et de mousses différentes.
Appréciation de son confort
Tu as bien pris tes mensurations et lu attentivement le tableau des correspondances, et pourtant, au moment de l’enfilage tu as la sensation d’être compressé dans ton casque ? Pas de panique, c’est normal car les mousses intérieures ne sont pas encore tassées et le contact doit être ferme. Au fur et à mesure, elles vont s’adapter à ton visage. On évalue à un mois le délai pour se sentir parfaitement à l’aise dans un casque neuf. Et si vraiment le casque te semble inconfortable, il n’est peut-être tout simplement pas adapté à ta morphologie. N’hésite donc pas à essayer plusieurs marques.
Quand changer de casque
Il n’y a aucune obligation légale de changer son casque. On entend bien souvent qu’il est conseillé de le changer tous les 5 ans. Évidemment, cela dépend de ton utilisation : si tu le portes tous les jours ou 3 fois par an, la durée de vie est considérablement différente.
Mais d’où vient cette durée de validité ? Il s’agit surtout du fait que les anciens casques étaient facilement attaqués par les UVs, la coque devenant plus fragile voire très fragile en cas de choc. De plus, aujourd’hui, de nombreux fabricants proposent une garantie de 5 ans sur leurs casques. Cela t’assure de rouler en toute sécurité et de prévenir de la défaillance des pièces.
Et si tu ne sais plus depuis combien de temps tu as ton casque, tu peux regarder sur sa sangle d’attache ou tu trouveras, en plus de la norme, sa date de fabrication.
Ton casque a plus de 5 ans ? Décider de le changer est une affaire de bon sens, si tes mousses sont trop tassées que la visière ne tient plus ouverte ou que ta boucle te fermeture ne tient plus très bien, il est temps d’en changer. Et si tu veux battre un record de longévité avec ton replica de Arnaud Vincent, il va falloir le bichonner ! Pour cela je t’invite à lire mon article sur les casques de piste ou je détaille leur entretien.
On nous pose souvent la question « J’ai fait tomber mon casque, est-ce que je dois le changer ? ».
Bien que tu prennes soin de ton casque et que tu ne le poses pas sur ta selle en comptant sur le Saint-Esprit ou je-ne-sais-qui pour qu’il tienne miraculeusement en place, il se peut que tu le fasses tomber. Sache que lorsqu’un casque tombe par terre, même si tu ne vois aucune marque extérieure spécifique, il se peut que sa calotte et son calotin intérieur aient été endommagés, fissurés et qu’ils ne fassent alors plus office de protection. Alors à moins d’aimer jouer à la roulette russe, ce que nous ne te recommandons absolument pas, oui il faut en changer.
Et bien évidemment si tu chutes, la question ne se pose pas. Ton casque a tapé et présente des marques, c’est qu’il a absorbé le choc et même s’il te semble ok, là aussi des déformations peuvent ne pas être visibles extérieurement. Cela veut dire qu’il ne jouera plus son rôle aussi bien la fois suivante et qu’il va donc falloir le changer impérativement, question de sécurité.
Les normes
Pour faire simple, un casque moto doit être homologué afin de répondre aux exigences minimales de sécurité. La norme Européenne en vigueur adoptée par tous les pays Européens mais également par de nombreux pays d’autres continents est codée ECE 22.05. Tous nos casques proposés à la vente sur iCasque.com sont conformes à la norme ECE 22.05 et répondent ainsi à cette exigence de sécurité.
Ensuite, depuis l’apparition de l’amendement 05 de la norme 22, l’adjonction d’une lettre permet désormais de connaître le résultat d’un test de protection de la mâchoire auquel le casque a été soumis :
- J : pas de protection maxillaire (casques de type jet ou demi jet)
- NP : indique que le casque ne répond pas aux tests de protection de la mâchoire (certains casques modulables)
- P : garantit une protection maxillaire intégrale (casques intégraux)
- J/P ou P/J indiquent la double homologation jet et intégral (casques modulables et transformables)
Tu l’auras compris, l’achat d’un casque de moto nécessite une réflexion en amont sur tes besoins et tes attentes en termes de confort et de fonctionnalités. Ensuite il te faudra du temps à consacrer à nos quelques centaines de pages de choix à consulter pour trouver ton bonheur !
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Équipement bien
Super