Carnet de bord

Un invité surprise avant mon départ

steppes

Salut à tous !

Il y a plus de 2 mois je vous écrivais pour la première fois et vous présentais mon projet, partir pour la Mongolie avec mon Transalp 700 XLV. Mon départ devait se faire le 17 mars 2018. Où en suis-je aujourd’hui ? Retour sur une histoire que j’avoue, je n’aurais pas préféré vivre…!

Une semaine avant le départ

A 7 jours du début de ma grande aventure je ressens étrangement une gêne dans le bas du dos, au niveau du coccyx. Étant du genre à avoir des réactions physiques face au stress, je ne m’inquiète pas plus que ça, en me disant que tout cela disparaîtra dès que je prendrai la route. Mais les jours passant, cette gêne se transforme en douleur. C’est ainsi que j’ai du consulter aux urgences pour voir le verdict – non des plus glamours – tomber : un kyste pilonidal avait décidé d’être de mon voyage…

Impossible donc de partir, j’ai du me faire opérer 10 jours plus tard avec au bilan une convalescence de 2 mois. Après des soins quotidiens je me rétablis petit à petit, merci au passage à mes infirmières qui m’ont aidé à garder le moral ! Je peux finalement reprendre ma moto au bout d’un mois. Les virages, l’accélération de la moto, les vibrations que l’on ressent en permanence, c’était comme si je remontais pour la première fois sur un deux-roues ! Ce bruit de la moto qui, à chaque accélération chante si juste… Le bonheur. Cette courte reprise m’a fait comprendre que je n’étais pas encore totalement prêt à partir, ma cicatrisation n’étant pas encore complète.

Figurez-vous que cette épreuve n’en a pas entaché mon moral pour autant. Au fond de moi je suis même soulagé, car je ne saurais expliquer pourquoi, je trouvais que le mois de mars n’était pas l’idéal pour partir. Ce n’est certainement pas l’histoire la plus fantastique que vous lirez de mes aventures, mais je tenais à tout partager avec vous.

Nous voici aujourd’hui en mai, et je partirais le 21. Il ne me reste plus qu’à faire mon barda et partir sur la Route des Mondes, à moi les campings sauvages en pleine nature ! À moi les barbecues sauvages et les patates au feu de bois, mais surtout les virages, les lignes interminablement droites, les chemins qui me feront traverser des paysages absolument somptueux car comme tout le monde le sait, toutes les routes mènent à Ulaan-bataar !

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